2016 le succès des voitures sans permis
Avec des ventes en France en constante progression, la voiture sans permis connaît le succès. Les Français, en particulier les mineurs (dès l’âge de 14 ans), et ceux qui ont perdu leur permis choisissent ce type de véhicule, encouragés par les nouvelles stratégies mises en place par les constructeurs. Ce véhicule semble adapté à un jeune conducteur.
Malgré ces choix stratégiques, les fabricants sont soumis à des réglementations spécifiques, notamment en termes de dimensions: 3m de long, 1,5m de largeur, et pesant moins de 425 kg.
Les parents qui achètent ce type de voiture pour leurs enfants sont prêts à payer le prix pour leur sécurité. Avec un prix moyen entre 8000 et 16 000 euros, ils considèrent les voitures sans permis plus sûres que les scooters ou les motos. Toutefois, pour conduire un tel véhicule, il faut seulement 7 heures de formation avant d’être laché sur la route, ce qui peux sembler infiniment peu pour être confronté à une circulation moderne.
Des ventes en constante hausses auprès des jeunes conducteur notamment.
12 000 voitures sans permis ont été vendues en 2015, et les ventes devraient augmenter en 2016 avec une prévision de 6%, notamment auprès d’une clientèle de jeune conducteurs considérant ce véhicule suffisant pour un trajet quotidien domicile-travail ou des petites déplacements.
L’assurance automobile, comme pour les voitures conventionnelles, reste obligatoire, au moins pour une assurance au tiers, pour protéger le conducteur pour les dommages causés aux autres usagers. Cependant, les niveaux de couverture semblables aux couvertures de voitures classiques sont également possibles : les conducteurs peuvent opter pour une formule intermédiaire (RC + vol et/ou incendie, bris de glace etc…) ou la formule tous risques.
Cependant une voiture sans permis + un jeune conducteur représente un risque accru pour les assureurs
Il n’est pas surprenant que les compagnies d’assurance assimilent souvent la conduite d’un véhicule sans permis dans la catégorie des risques aggravés. Une logique assez compréhensible, puisque les conducteurs de ces petits véhicules circulent sur la route sans être pleinement formés, ce qui représente un risque d’accident statistiquement supérieur.
Tous les assureurs n’offrent donc pas ce type de contrat spécifique pour les véhicules sans permis.
Il n’en demeure pas moins que les tarifs proposés pour couvrir les risques associés aux voiturettes sans permis ne sont pas particulièrement supérieurs aux véhicules traditionnels. Le taux d’accidents de la route reste faibles en raison de son nombre minoritaire sur la route et la vitesse limitée. Côté vol, ces voitures ne sont pas très populaires (pour l’instant), ce qui conduit à offrir des primes moins élevées.
Comment assurer votre voiture sans permis ?
Il n’existe pas de règles particulières qui diffèrent de l’assurance des véhicules traditionnels.
Le minimum légal pour avoir le droit de conduire, est l’assurance au tiers. Cette garantie couvrira les frais de dommages (matériels et personnels) causés à des tiers en cas de sinistre responsable. Toutefois, l’assurance responsabilité au tiers ne couvre pas le conducteur responsable.
Plus complète (et logiquement plus chère!), la formule tous risques couvre plus de risques, que la responsabilité du conducteur soit engagée ou non.
Encore une fois nous vous recommandons une formation complémentaire à la formation minimum légale, ainsi que de comparer activement les offres proposées sur le marché.
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